CES FILMS AU DESSUS DE L’HUMANITÉ (PARTIE 2)

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Les premiers échos étant pour l’instant favorables (ma précédente chronique n’a été publiée qu’il y a quelques jours), je reviens donc à la charge avec une seconde liste de films adorés, histoire de battre le fer tant qu’il est encore chaud.

Comme je l’ai dit précédemment, cette démarche est une réaction aux multitudes de tops qui polluent nos fils d’actualités durant l’année et, principalement, les mois de novembre et décembre. Que l’on puisse résumer une année, une décennie ou un siècle à dix, cinquante ou cent choses me semble si réducteur, si frustrant. Quelque soit le genre de classement que l’on affectionne, il est tout simplement impossible d’y trouver son compte.

Ces multitudes de tops ne sont au final que des bouche-trous que l’on parcourt sans véritable enthousiasme mais avec une certaine anxiété, histoire de vérifier si l’on y retrouve ses propres références, ce qui va nous sécuriser et nous conforter dans l’idée que ces dernières sont justes, si ce n’est les seules adéquates dans ce genre de configuration. Une logique communautarisme assez dangereuse au finale.

C’est pourquoi la liste que je vous propose ici (et dont c’est ici la deuxième partie) se veut plus libre que ces habituels tops qui ne font que classer par importance des choses qui n’ont rien à voir ensemble et qui ne devraient êtres jugées que pour leur valeur personnelle et unique.

Les films évoqués plus bas (venant des quatre coins du monde, de différentes époques et de genres on ne peut plus éloignés), sont autant de portes ouvertes sur le cinéma dans ce qu’il est de plus universel que des pistes de réflexion sur nos vies et toutes celles que nous ne connaîtront jamais autrement que par le biais du septième art.

Ici, pas de classement, pas de compétition, pas de préférence et, surtout, pas d’influence des médias qui nous entourent et nous imposent leurs choix. Un film n’a besoin que d’une seule au chose au final, il doit exister, tout simplement.

J’espère que cette seconde liste vous plaira, que vous y trouverez matière à quelques visionnages curieux, ainsi qu’à des redécouvertes (retrouvailles) inattendues ou maintes fois repoussées et enfin programmées.

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Nosferatu, eine Symphonie des Grauens (1922) de F.W. Murnau

Dans son château de Transylvanie, le terrifiant comte Orlok (Max Schreck) fait mandater un cabinet de notaire afin d’acquérir une propriété abandonnée dans la ville de Wisbourg en Allemagne. Détournement aussi grandiose qu’illégal de l’oeuvre de Bram Stoker, ce film muet permit à bon nombres de spectateurs et spectatrices de l’époque de hurler d’effroi à sa vision, Murnau ayant réussi à amplifier le sujet de base avec une puissance qui résonne encore de nos jours.

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Der Blaue Engel – L’Ange Bleu (1930) de Joseph von Sternberg

Au milieu de l’Allemagne des années 20, un professeur de littérature (mal-aimé et plus tout jeune), tombe éperdument amoureux de la chanteuse de cabaret qui semble détourner ses étudiants du droit chemin la nuit venue. Écrin éternel pour Marlene Dietrich, ce film fascinant est également une brillante étude de mœurs qui nous rappelle qu’il n’y a pas d’age pour aimer et se sentir enfin vivant.

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King Kong (1933) de Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack

Une équipe de cinéma débarque sur une île tropicale pour tourner son film, se retrouvant rapidement confronté à un gorille gigantesque qui va se prendre d’une étrange et fatale affection pour son actrice principale (Fay Wray). Classique du cinéma mondial, King Kong n’en finit plus d’être raconté à nouveau décennie après décennie, mais l’original demeure ce monument d’émotions fortes qui réussit le premier à nous tirer des larmes pour le sort d’une terrifiante créature sauvage lâchée en pleine civilisation.

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Le Quai des Brumes (1938) de Marcel Carné

Transitant par Le Havre avant de quitter le pays pour le Venezuela, un déserteur va aller de rencontre en rencontre, trouvant même l’improbable amour d’une jeune femme qui se trouve dans une situation tout aussi délicate que la sienne, ce qui va lui causer quelques ennuis supplémentaires. Le duo formé par Jean Gabin et Michèle Morgan touche les étoiles à chaque fois que leurs regards entrent en contact, chavirant les cœurs en même temps que les leurs.

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The Grapes of Wrath (1940) de John Ford

Victime de la grande dépression, une pauvre famille de fermiers du Midwest est forcée de quitter ses terres, espérant trouver la solution à ses problèmes en Californie. Menée par le revenant Tom Joad (Henry Fonda), la famille va rencontrer passablement de misère sur sa longue route. Testament de la pire épreuve vécue par le peuple américain au XXème siècle, Les Raisins de la Colère conserve sa puissance évocatrice et rappelle tout les combats menés pour sa survie, pour le meilleur comme pour le pire.

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Casablanca (1942) de Michael Curtiz

Maroc, décembre 1941. En pleine deuxième guerre mondiale, un cynique patron de bar expatrié américain (Humphrey Bogart) se retrouve confronté à la femme qu’il aimait (Ingrid Bergman), cette dernière cherchant à tout prix à faire quitter le pays à un leader de la résistance qui se trouve être son compagnon. Véritable jeu du chat et de la souris, Casablanca vaut autant pour ses rebondissements à répétitions que pour la performance grandiose de son duo principal, la fin, dramatique en diable, atteignant des sommets.

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It’s a Wonderful Life (1946) de Frank Capra

A la veille de Noël, un homme d’affaires  totalement désespéré par son existence, se retrouve projeté par un ange dans une réalité alternative où il n’a jamais existé. Quand Frank Capra invente The Twilight Zone plus d’une dizaine d’années avant sa première diffusion, cela donne cette fabuleuse et parfois désespérante fiction; rendue crédible par un James Stewart totalement habité et donnant ici l’une des plus grandes performances de sa carrière.

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Orphée (1950) de Jean Cocteau

Orphée (Jean Marais) est obsédé par la Mort (Maria Casares) dont il est amoureux.  Cet amour impossible vaut au poète de voir sa femme tuée par cette obsession, le poussant alors à la suivre dans sa descente dans le royaume des morts. A mi chemin entre du cinéma expérimental et un rêve éveillé, le film se visionne avec une fascination de tout les instants, Cocteau filmant son acteur principal dans la mort avec le même amour qu’il lui portait dans la vie.

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Glen or Glenda (1953) de Edward D. Wood Jr.

Assis au fond de sa bibliothèque, un vieil homme semblant docteur en psychiatrie (Bella Lugosi), nous raconte, sur fond de critique de la société moderne, un double récit lié au travestissement et à la transsexualité. Film en partie autobiographique d’un réalisateur bien moins médiocre que sa réputation le laissait croire, Glen or Glenda est un chef d’oeuvre humaniste très en avance sur son temps et dont l’on n’a pas encore terminé de mesurer l’impact et la portée. Une véritable lettre d’amour à la communauté LGBT.

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La Strada (1954) de Federico Fellini

Le triste destin de Gelsomina (Guilietta Masina ) une merveilleuse jeune femme pure et innocente vendue contre un peu d’argent et de la nourriture à Zampano (Anthony Quinn), un monsieur muscles itinérant qui va lui faire vivre un véritable enfer sur la route, se servant d’elle sans le moindre état d’âme. Drame forain terminal, La Strada est une oeuvre aussi belle que tragique, soulignant la dureté de la vie des gens de spectacle sans tomber dans le cliché du sale type, le personnage de Zampano étant au final plus pathétique que sordide.

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Seppuku – Hara-kiri (1962) de Masaki Kobayashi

L’arrivée d’un ronin dans la demeure d’un puissant seigneur (afin de trouver un endroit honorable pour se faire hara-kiri), prend une tournure des plus accablantes pour ce dernier lorsque le ronin, au moment de mettre fin à sa vie, s’enquiert de la venue d’un jeune samouraï avant lui. Summum inégalé en la matière, cet inoubliable drame historique, dur et implacable, s’avère une quête jusqu’au-boutiste de l’honneur dans ce qu’il a de plus japonais.

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Mary Poppins (1964) de Robert Stevenson

Une nounou tombée (littéralement) du ciel vient en aide à un banquier dépassé par l’éducation de ses deux jeunes enfants, recréant progressivement l’harmonie perdue de la famille à l’aide de chansons et d’aventures extraordinaires en compagnie d’un ramoneur. Considéré comme le meilleur film du monde par plusieurs générations de spectat(rices)eurs ayant gardé leur âme d’enfant, Mary Poppins demeure magique de bout en bout. Grâce en soit rendue aux performances de Julie Andrews et Dick Van Dyke.

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Blow Up (1966) de Michelangelo Antonioni

Dans le swinging London des années 60, un jeune photographe dandy (et quelque peu désabusé par la vie) découvre que ses clichés anodins, pris un peu plus tôt dans un parc, révèlent quelque chose de totalement inattendu et choquant. David Hemmings donne beaucoup de corps aux tribulations navrantes de son personnage, emportant notre adhésion lors d’un final aussi inattendu que poétique.

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Jeremiah Johnson (1972) de Sydney Pollack

Un trappeur vivant reclus dans les montagnes de l’ouest américain voit son existence bouleversée par une succession d’événements malheureux qui vont briser la fragile trêve entre sa communauté et les différentes tribus indiennes de la région. Encore incompris par beaucoup, ce film ne prend jamais parti pour un camp ou un autre, se contentant de raconter les conséquences d’un équilibre rompu, ce en quoi il  excèle au delà de toute attente. L’un des plus beaux rôles de Robert Redford au passage.

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High Plains Drifter (1973) de Clint Eastwood

Un mystérieux étranger débarque dans la petite ville de Lago, se retrouvant rapidement en charge d’assurer la sécurité de ses habitants en tant que shérif. Mais ses méthodes peu orthodoxes, vont semer le trouble dans la petite communauté, jusqu’au climax final. Réglant ses comptes avec le western formaté hollywoodien, Clint Eastwood le détourne avec fracas, ouvrant la voie à un nouveau réalisme qui ne tardera pas à contaminer le genre dans les décennies à venir.

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Star Wars (1977) de George Lucas

Il y a très longtemps dans une galaxie très, très lointaine… un jeune fermier, devenu orphelin, part en quête d’une princesse à sauver, devenant malgré lui le nouvel espoir d’un univers tombé sous l’emprise d’un empire malfaisant. Révolution culturelle faite de mythologie grecque, de comic-books, de pulps et de serials, Star Wars, premier du nom, demeure ce petit miracle d’équilibre instable, repoussant à chaque seconde les limites d’un genre (le blockbuster, encore à ses balbutiements) et rendant éternel le moindre personnage aperçu à l’écran.

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Apocalypse Now (1979) de Francis Ford Coppola

En pleine guerre du Vietnam, un capitaine de l’armée est chargé de retrouver et d’éliminer un colonel devenu fou, ayant créé un culte de la personnalité dans une tribu indigène. De tous les films de guerre, celui de Coppola est celui qui ressemble le plus à un film fantastique, sa version longue étant encore plus fantomatique. Quand à la rencontre entre Martin Sheen et Marlon Brando, elle est à la mesure de l’enfer qu’a été le tournage.

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The Thing (1982) de John Carpenter

Une base américaine en Antarctique est envahie par une créature extra-terrestre qui a la faculté d’assimiler et de copier l’apparence exacte de ses victimes pour les remplacer, créant une atmosphère de paranoïa absolue. Remake d’un classique des fifties, la Chose de Carpenter allie des effets spéciaux inégalés à ce jour à un décor blanc et catharsique dans lequel un casting parfait (Kurt Russel et quelques autres) nous emporte au plus profond de l’horreur. Une borne du genre.

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The Dead Zone (1983) de David Cronenberg

Un professeur d’école sort d’un long coma pour constater que l’amour de sa vie l’a quitté et qu’il peut désormais voir l’avenir par simple contact physique (ce qui le tue à petit feu). Serrant la main d’un candidat à la Maison Blanche, il se retrouve après les élections, au moment du lancement des missiles sur l’URSS. Adaptation d’un Stephen King, ce drame bouleversant est également l’un des plus beaux films de tous les temps par la grâce de l’alchimie parfaite entre Christopher Walken et Brooke Adams.

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Drugstore Cowboy (1989) de Gus Van Sant

Bob (Matt Dillon) et sa bande de jeunes amis sont des junkies spécialisés dans le brigandage de pharmacies afin de subvenir à leur consommation quotidienne de drogues. Un flic tenace (James Remar) leur mène la vie dure et le temps semble être venu pour Bob de passer à autre chose. Mode de vie rock’n’roll et facture salée à l’arrivée, Drugstore Cowboy est un portrait sans concession de l’addiction, parcouru par une tristesse insondable au travers de quelques moments tantôt magnifiques, tantôt tragiques.

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Les Nuits Fauves (1992) de Cyril Collard

Jean (Cyril Collard), un réalisateur, s’amourache de Laura (Romane Bohringer), une jeune femme plus jeune que lui, sans lui révéler sa bisexualité et le fait qu’il est HIV-positif. Leur relation, un temps passionnelle et exclusive, tourne rapidement au cauchemar. Oeuvre au combien symbolique des années sida, Les Nuits Fauves est le film d’une rencontre avec un réalisateur stopé en plein ascension, laissant la génération qui venait de le découvrir, orpheline.

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Ghost in the Shell (1995) de Mamoru Oshii

En 2029, le monde est plus connecté que jamais, les différentes menaces venant désormais des réseaux informatiques. Lutant contre un terroriste high-tech nommé the Puppet Master, la Section 9, constituée de cyborgs, va tenter de l’empêcher d’obtenir l’accès total aux informations les plus sécurisées qui soient. Parabole visionnaire sur l’intelligence artificielle, cet upgrade gigantesque du manga de Masamune Shirow doit également beaucoup au soundtrack totalement immersif de Kenji Kawai.

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Hana-bi (1997) de Takeshi Kitano

Nishi (Takeshi Kitano), un flic violent et ripoux, se voit obligé de quitter la police suite à une fusillade qui a laissé son partenaire handicapé à vie, ainsi que pour prendre soin de sa propre femme qui est en train de mourir lentement d’une leucémie. Film en deux temps, Hana-bi surprend par sa construction et ses transitions, passant littéralement de l’ultra-violence à la douceur la plus pure; révélant au passage un auteur-réalisateur-acteur unique en son genre.

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Dark City (1998) de Alex Proyas

Dans une ville à l’architecture improbable et qui ne semble jamais n’avoir connu la lumière du jour, un homme se réveille dans une chambre d’hôtel, totalement amnésique. Bientôt poursuivi pour des meurtres dont il ne se rappelle pas, il va découvrir un mystère encore plus grand en explorant cette ville qui n’en est pas une. Quand le film noir rencontre la science-fiction et nous donne l’une des oeuvres les plus puissantes qui soit et le dernier grand film de son réalisateur, rentré dans la machine hollywoodienne depuis.

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Requiem for a Dream (2000) de Darren Aronofsky

Le destin dramatique de  habitants de Coney Island qui aspirent à une vie meilleure mais dont les dépendances s’avèrent insurmontables. Tiré d’un roman de Hulbert Selby Jr, le film de Darren Aronofsky, aussi fulgurant que révoltant, gorgé des espoirs de ses protagonistes et désespérant au possible, s’avère un rollercoaster d’émotions, ne laissant personne intact après sa vision. Une force qui est également sa plus grande faiblesse, mais quelle faiblesse!

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Tokyo Goddofazazu – Tokyo Godfathers (2003) de Satoshi Kon et Shôgo Furuya

La veille de Noël, trois clochards trouvent un nouveau né au milieu des poubelles. Le recueillant, ils décident de remuer ciel et terre pour retrouver ses parents, ayant trouvé une mystérieuse clé avec le bébé. Tribulations animées d’un trio aussi improbable que inoubliable, Tokyo Godfathers est un touchant conte hivernal qui redonne espoir dans la société, non sans rappeler à quel point cette dernière peut se montrer cruelle avec ses marginaux.

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Gegen die Wand – Head-On (2004) de Fatih Akin

Un mariage turc arrangé, entre une jeune femme rebelle (et désireuse de se libérer de sa famille) et un vieux punk alcoolique, se transforme en passion dévorante après une courte acclimatation. Hélas, leurs vieux démons personnels ne tardent pas à remonter à la surface et tout part en couilles. Ode à la liberté à tout prix (quitte à finir droit dans le mur), cette chronique dramatique révéla deux acteurs d’exception: Sibel Kekilli et Birol Ünel.

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Transylvania (2006) de Tony Gatlif

Zingarina traverse une partie de l’Europe pour retrouver le père volage de son enfant, ce dernier la laissant en plan en plein milieu d’une fête de village, ignorant que le choc de cette rupture va la transformer un temps en clocharde, avant qu’elle ne rencontre un négociant ambulant non insensible à son charme sauvage. Film d’écorchés vifs (Asia Argento et Birol Ünel, encore lui), Transylvania dresse un portrait rafraîchissant de la Roumanie en laissant les clichés loin derrière.

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Control (2007) de Anton Corbijn

La vie et la mort de Ian Curtis, frontman charismatique, épileptique et dépressif de Joy Division, groupe pionnier du post-punk anglais. Premier film de celui qui fut leur photographe (et celui de toute la scène rock mondiale), Control est une chronique hypnotique de la scène musicale des années 70-80 (et de Manchester en particulier), ainsi qu’une leçon d’histoire passionnante dans un noir et blanc terminal.

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Pontypool (2008) de Bruce McDonald

Grant Mazzy, un animateur radio grande gueule échoué dans une petite ville paumée de l’Ontario, voit son émission perturbée par des nouvelles alarmantes venant du dehors, une folie meurtrière semblant s’être emparée de la population. Thriller psychologique ultime semblant avoir été tourné dans les années 80 par John Carpenter, cet ovni filmique est également l’occasion de réévaluer le génial Stephen McHattie, dont le jeu virtuose nous emporte bien au delà de la vraisemblance du script.

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Green Room (2015) de Jeremy Saulnier

Un jeune groupe de punk hardcore fauché (et courant après les dates pour survivre) atterrit dans un club tenu par des neo-nazis pour se retrouver malgré lui témoin d’un meurtre sordide. Confinés backstage, les membres de the Ain’t Rights vont devoir user la force du désespoir pour espérer sortir vivants de cet enfer. Implacable uppercut cinématographique et véritable leçon de punk rock, Green Room est d’autant plus bouleversant qu’il est l’un des derniers films du regretté Anton Yelchin.

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Midnight Special (2016) de Jeff Nichols

Un enfant, doté de pouvoirs extraordinaires, est déplacé à travers plusieurs états américains par deux hommes prêts à tout les sacrifices. A leurs trousses, une secte dangereuse et déterminée à récupérer l’enfant, ainsi que le gouvernement pour des raisons évidentes. Road movie tétanisant et futur classique du genre, Midnight Special récompense son public par un final subjugant qui laisse pantois d’admiration.

SUITE ET FIN, BIENTÔT MAIS PAS TOUT DE SUITE

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