FEAR FACTORY, LIVE AUX DOCKS DE LAUSANNE

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C’était le 22 juin, Lausanne accueillait les enfants terribles du metal industriel, les fraîchement réconciliés Fear Factory. Le groupe semblait pourtant loin des préoccupations principales de son chanteur Burton C. Bell il y a encore deux ans, lorsque ce dernier semblait ne vivre que pour son nouveau projet ambiant, Ascension Of The Watchers. Il semble donc que de l’eau a coulé sous les ponts depuis.
Me rendant à la salle, je m’arrête un instant devant le bar en face du tour bus pour dire bonjour à une vieille amie, c’est alors que le leader de l’usine à peur fait son apparition pour se rendre en direction du bus. J’en profite pour lancer un tonitruant: Hey Burton!!! en sa direction et nous nous saluons de la main avec un grand sourire. Ce sont toujours les petites choses qui font le plus plaisir.
Une fois à l’intérieur des Docks, j’assiste en compagnie d’un autre couple de mes amis à la première partie assurée par les locaux de Dark Rise, toujours en promo pour leur album « Built » sortit l’année dernière. Bien foutu, leur death metal peine quand même à me convaincre, à croire que les incessants changements de personnel depuis la formation du groupe lui auront été quelque peu fatal. Le public n’accroche pas vraiment, et ce malgré quelques irréductibles déjà bien faits à la bière et pogotant sur demande.
Déboulant sur scène avec le titre éponyme de leur dernier forfait, le bien nommé « Mechanize », Fear Factory prend possession immédiatement des lieux, enchaînant sur « Shock » puis « Edgecrusher », tandis que le public répond plus que positivement à cette mise en matière des plus réjouissantes.
Le concert se poursuit avec d’autres titres bien sentis tels que « Smasher/Devourer » ou encore « Linchpin » et « Poweshifter ». Je reste assez épaté par la brutalité de leur batteur, transfuge du groupe Death et qui cogne avec une telle puissance alors qu’il semble jouer dans un orchestre de jazz… étonnant à voir autant qu’à entendre. Sinon rien n’a vraiment changé, Dino Cazares est toujours aussi fat et Burton est toujours le seul frontman à avoir plus de mal sur les chants clairs que sur les chants hurlés, devenant presque violet à chaque fois qu’il essaie de la jouer soft. Une véritable énigme de l’histoire du rock.
A « Martyr » et « Descent » succèdent le fabuleux « Christploitation » et le bien nommé « Final Exit » qui vient terminer le set avant les rappels, la foule exultant comme au retour du fils prodigue, et il y a de quoi car c’est vraiment un putain de concert que FF nous a donné ce soir, plein de hargne et de puissance.
Le groupe revient nous terminer avec quelques dernières grenades, dont le mythique « Demanufacture, puis nous achève une bonne fois pour toute avec « Replica ». L’attente a été longue mais ça en valait la peine, Fear Factory est de retour pour de bon et ça fait vraiment du bien.
 
 

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